Amicale 5HP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 €
Voir le deal

Extraits 5HP - Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)

Aller en bas

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Empty Extraits 5HP - Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)

Message  m gosset Dim 14 Nov - 11:12

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  L411

Le document L4 est un extrait  des pages concernant la 5HP dans " Le Grand Livre CITROEN " par Olivier de Serres ( 1988)

Comme de nombreux articles a partir des annees 60, ce document a  apparemment été  réalisé sans vérification,    reproduisant des  légendes bien connues telles que  celle du type intermédiaire "C"2 sur chassis court renforce .
Malheureusement , ce qui est (mal ) ecrit reste ecrit  et la diffusion importante de cet ouvrage a contribué   largement a la propagation de ces  erreurs   qui continuent a être recyclées par les  journalistes  amateurs.


La 5 HP - C2 et C3 par Olivier de Serres

La 5 CV, l'une des Citroën les plus célèbres est celle qui va rendre les chevrons si fameux, et qui marquera le véritable essor de la voiture populaire. Elle atteindra dès son lancement, et de façon éclatante, tous les objectifs fixés par André Citroën pour la 10 HP : voiture économique, aisée à conduire, à entretenir et dont la qualité de fabrication assure une longévité sans faille.
Surnommée« la petite Citroën » à cause de la couleur jaune dont sont peints les premiers modèles, cette charmante auto entraîne tous ceux qui parlent d'elle à la décrire comme la première voiture de femme. En effet, telle l'a voulue André Citroën, ses petites dimensions et sa maniabilité lui donnent des atouts fort appréciés. Si elle est choisie par des femmes, elle l'est aussi par des conducteurs débutants qui apprécient vite son agilité.
La 5 CV est conçue par l'ingénieur Edmond Moyet, un proche collaborateur de Jules Salomon, donc rien d'étonnant à ce qu'on lui trouve beaucoup de rapports avec la 10 HPDe plus, on souhaitait vraiment un air de famille entre les deux voitures, il fallait que la 5 CV apparaisse comme la petite sæur de la B2.
Elle sera présentée pour la première fois au Salon de Paris en octobre 1921 en torpédo deux places, mais elle ne sera disponible qu'à partir de juin 1922, au prix de lancement de 8 500 francs.
L'aspect de la 5 HP type C est donc celui d'une B2 raccourcie, elle conserve le radiateur en coupe-vent, particulier aux Citroën, le capot horizontal, plus court mais percé également de trois fentes verticales. Les ailes reprennent le même dessin ample que celles des B2 avec une nervure à l'avant. L'empattement est court, 58 cm de moins que sur la sœur ainée, la roue de secours est fixée sur le flanc gauche, la seule porte d'accès se trouvant à droite, l'arrière de la voiture en pointe renferme un petit coffre où l'on ne peut guère ranger qu'un appareil de photo et un chapeau de rechange. Les jantes plates fixées par quatre boulons n'ont pas de renfort central, elles sont montées de pneus haute pression.
A ce moment, la 5 HP n'est disponible qu'en torpédo deux places livré avec une capote bien rectangulaire quand elle est fermée. Le châssis apparaît aussi comme une simplification de celui de la B2, avec des ressorts quart-elliptiques simples à l'arrière, prolongeant les longerons qui, eux, s'arrêtent avant le passage  de la roue. Cette disposition relativement fragile sera délaissée sur les séries suivantes C2 et C3 où les longerons se prolongent jusqu'à l'arrière de la voiture et s'y relient par une traverse.
Sous son haut capot, le petit moteur 5 cv de 856 cm3 semble bien blotti entre les bras du châssis. Il dispose d'un allumage par batterie, bobine et distributeur sur la série C.
Autre innovation mécanique sur ce moteur, le graissage ne se fait plus par pression mais par barbotage . Par sa robustesse inouïe, sa simplicité et la modicité de son prix, la 5 HP remporte un tel succès que le modèle  évolue.

Les ventes de la type C telle que nous l'avons décrite débutent donc en juin 1922.
A partir de 1923, avec le châssis renforcé, le modèle devient C2. (Note 1)
Le système d'allumage se fait désormais par magnéto pour se normaliser avec celui des B2. Le nouveau modèle se reconnaît avec son capot à 16 fentes et une palette de couleurs enrichie : en plus du jaune clair, qui sera progressivement abandonné, on peut obtenir sa voiture en bordeaux, en beige , en marron havane ou en bleu. (Note 2)

Un cabriolet décapotable deux places vient s'inscrire au catalogue à côté du torpédo dès le début 1923. Ce nouveau modèle sur châssis C2 diffère sensiblement du premier par l'allongement de l'auvent, plaçant ainsi l'habitacle plus en retrait que sur le torpédo. Des glaces garnissent les fenêtres latérales, tandis que la roue de secours est  toujours placée sur le flanc droit et que l'arrière de la voiture est aussi en pointe.
Lors du lancement de la 5 HP, les premiers type C sont fabriqués sur les chaînes de Javel, mais le développement de la série entraînera le déménagement de cette production vers d'autres ateliers. C'est à Levallois, dans les anciennes usines Clément-Bayard où Citroën monte déjà les autochenilles, que les 5 HP trouveront leur lieu de naissance.
Pour le Salon 1923, on note l'apparition d'une nouvelle carrosserie sur le type C2, un torpédo à trois places, (Note 3) en même temps que le même modèle sur la base 10 HP-B2.
La disposition intérieure comporte un siège avant pour le conducteur et un siège à l'arrière décalé vers la droite pour un passager, tandis qu'un simple strapontin repliable peut accueillir un troisième occupant, enfin un petit coffre se trouve derrière le siège du conducteur. La raison de cet agencement vient de ce que la seule porte d'accès est à droite, et que la roue de secours reste fixée sur le côté gauche.
Au même moment, Citroën développe une petite fourgonnette de 125 kg sur la base de la 5 HP. Ce véhicule, dont la caisse rectangulaire offre une porte d'accès par l'arrière, conserve bien évidemment la roue de secours sur le flanc gauche.
Inutile de dire toutes les variantes et le succès d'utilisation que cette formule légère rencontrera dans les circuits de livraisons urbains et ruraux  ( Note 4)
L'année 1925 se déroule sans grands événements, si ce n'est le montage des nouveaux pneus Michelin « Confort » å basse pression sur toutes les Citroën à partir du mois de juin.(Note 5)
Par contre, pour le Salon d'octobre 1924, la 5 HP va s'étoffer un peu pour devenir le type C3 .(Note 6)
Les principales innovations portent sur le châssis. Tout d'abord, il est allongé et l'empattement gagne 10 centimètres, la suspension est améliorée, les ressorts sont renforcés à l'avant et il sera monté des amortisseurs sur les roues arrière; la transmission reçoit un pont arrière · Banjo - et enfin le moteur est doté d'un ventilateur.(Note 7)
Le nouveau chassis va s'habiller de la carrosserie du torpédo deux places pendant quelques mois seulement puisque ce modèle sera délaissé au printemps 1925, du cabriolet deux places et surtout d'un nouveau torpédo trois places dit « Trelle » qui remplace celui à trois places décalées.
Ce « Trèfle » deviendra si célèbre qu'on aura tendance à surnommer ainsi toutes les 5 HP, alors qu'un seul modèle a droit à cette appellation. La disposition des places y est la suivante : deux sièges à l'avant et un troisième à l'arrière, au milieu, encadré de deux petits coffres latéraux. La roue de secours est fixée à l'arrière cette fois, mais on ne peut toujours monter dans la voiture que par une seule porte, du côté droit.
Le succès de la 5 HP atteint alors son apogée, la publicité la vante comme étant le véhicule le plus pratique et le plus économique, on la rencontre partout.
Dès la première année de son lancement, sa production dépasse la moitié de celle des 10 HP type B2. En 1924, pour près de 40 000 10 HP, il sort déjà 28 000 5 HP et, en 1925, la 5 HP égalise les chiffres de production de toutes les 10 HP, soit environ 30 000 unités par type. Voilà bien des chiffres éloquents.
Dans le courant de l'été 1925, les 5 HP reçoivent les nouvelles ailes plus enveloppantes et dépourvues de nervure, dites « ailes rondes, déjà montées sur les modèles 10 HP tout acier.
Pour l'année modèle 1926, il ne reste donc plus que le torpédo trois places en trèfle et le cabriolet deux places. Leur carrière est brusquement interrompue en mai. En effet, avec la sortie de la nouvelle 10 HP type B14, Citroën pensait lancer parallèlement un autre modèle de petite voiture descendant de la 5 HP, avec un nouveau moteur, des freins à l'avant et une carrosserie tout acier, mais le coût de la fabrication devenant l'égal de celui de la 10 HP, le constructeur revint à son idée initiale de modèle unique.
la 5 HP aura tout de même été produite à plus de 88 000 exemplaires. Cette gloire inspirera bien d'autres constructeurs de par le monde, elle sera même carrément plagiée par Opel avec sa « Laubfrosch » (Grenouille) qui était toujours peinte en vert. La 5 HP sera l'objet de toutes sortes de transformations pour ses utilisateurs au cours des âges jusqu'au début des années 60 où de nombreux exemplaires roulaient encore vaillamment.
Sur ses petites dimensions quelques carrossiers s'exerceront à l'habiller en élégant coupé (Bourgeois-Luchard) ou en modèle Jockey Club fermé (Henri Labourdette) . En Belgique, les carrosseries Matthys et Osy (de Bruxelles) réaliseront en petite série des « berlinettes » quatre places à quatre fenêtres mais avec une seule porte à droite, la roue de secours se trouvant, comme sur le modèle de base, sur le côté droit. La caisse rectangulaire a une armature en bois, procédé Weyman, qui confère une grande légèreté.
Mais le modèle le plus amusant sera certainement celui conçu par André Citroën pour ses enfants Jacqueline, Bernard et Maxime : tout d'abord carrossée en torpédo avec des commandes adaptées à leur taille, la voiture recevra en 1930 une carrosserie de « mini C6 », pour se présenter au concours d'élégance de Deauville conduite par les enfants du Patron!

La création des jouets Citroën
«  Papa, maman et... Citroën », tel est l'incroyable slogan que la légende prête à André Citroën qui aurait compris très tôt l'immense potentiel publicitaire que représente l'enfant. Avec la fabrication en série de modèles réduits des vraies automobiles, Citroën va transformer le jouet en objet de publicité ou de propagande pour la marque. Les enfants parleront de leur petite Citroën avec autant de fierté que les parents de la leur et, de plus, ils constitueront un réservoir de future clientèle. Quand on est bercé sous le signe des chevrons, il y a de fortes chances pour qu'à l'âge adulte on envisage d'acheter... une Citroën! L'idée de ces modèles réduits n'appartient pas directe ment à André Citroën, mais c'est lui qui en saisira toute l'importance.
Dans l'essor de ces années d'après guerre, beaucoup d'industries reviennent à la vie avec enthousiasme et débordement d'imagination.


_______________________________
NOTES :

(1)A partir de 1923, avec le châssis renforcé, le modèle devient C2.

Legende :  Le chassis court renforce a ete envisage mais abandonne;


(2) ]on peut obtenir sa voiture en bordeaux, en beige , en marron havane ou en bleu

La couleur beigen' etait pas disponible sur la Type C ; le beige fonce fut disponible sur le Trefle , entre octobre et le milieu de décembre 1924.

(3) Pour le Salon 1923, on note l'apparition d'une nouvelle carrosserie sur le type C2, un torpédo à trois places,
Legende : En octobre 23 , la Torpedo 3 places avec strapontin ( T3-1) fut presentee sur chassis long C3 et non sur un chassis court renforce qui n' a jamais existe.

 (4) Inutile de dire toutes les variantes et le succès d'utilisation que cette formule légère rencontrera dans les circuits de livraisons urbains et ruraux  
Mieux valait ne rien dire  car seulement 1083 Vehicules de Livraison ont ete produits soit 1,3% des 80759 5HP . A dire vrai , le VL fut loin d' etre un succes a cause de sa faible charge utile de 125 kg.

(5) L'année 1925 se déroule sans grands événements, si ce n'est le montage des nouveaux pneus Michelin « Confort » å basse pression sur toutes les Citroën à partir du mois de juin.

On suppose que l' auteur voulait ecrire " annee 1924". Le pneu Confort fut monte a partir de Juin 1924.

(6) Par contre, pour le Salon d'octobre 1924, la 5 HP va s'étoffer un peu pour devenir le type C3,
Erreur : Le chassis long C3 debuta en Octobre 1923 et non Octobre 1924.

(7) les ressorts sont renforcés à l'avant et il sera monté des amortisseurs sur les roues arrière; la transmission reçoit un pont arrière · Banjo - et enfin le moteur est doté d'un ventilateur.  

- Depuis Oct 23, sur le chassis long , les ressorts ont une lame supplementaire ( AV : 6 et AR: Cool
- Depuis Oct 23, les amortisseurs ne sont montes en serie que sur le cabriolet .
- Depui Mars 22 debut de la production, un  pont Banjo etait monte ; En Juin 1925 , la forme ronde du carter devient ovale.
- Depuis Juin 25 le moteur est doté d'un ventilateur.

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Des_111

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Des_211

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Des_310

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Des_410

Extraits  5HP -  Le Grand Livre CITROEN - O de Serres ( 1988)  Des_510
m gosset
m gosset

Messages : 2948
Date d'inscription : 29/01/2011
Age : 77
Localisation : UK. / Londres

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum